LA BONNE NOUVELLE QU'ON NE PEUT EMPRISONNER

Révérend Pasteur Germain DEZA

Texte : Daniel 6 : 10-24 ; Actes 5 :17-26 ; Luc 21 : 11-19

Jésus, avant de quitter ces bas lieux pour la gloire éternelle nous envoie en mission vers le monde et les nations en vue d’annoncer la bonne nouvelle du royaume.
 A son tour, la conférence annuelle de notre Eglise, dans l’optique de nous renvoyer à cet ordre divin nous donne de reconsidérer l’expansion de la bonne nouvelle et nous propose de réfléchir autour du thème « La bonne nouvelle  qui ne peut être emprisonnée ». 
Comprendre ce thème nous emmène à définir la notion : de la bonne nouvelle, celle de la prison et la raison pour laquelle l’on ne doit pas emprisonner la bonne nouvelle. 
•    La bonne nouvelle est la nouvelle qui vient abolir la mauvaise nouvelle
La mauvaise nouvelle, c’est que nous avions été condamnés du fait du péché originel commit par Adam. Mais, Dieu nous fait la grace de nous libérer de cette malédiction, en  nous donnant la possibilité de venir vers lui par la personne de Jésus Christ, en l’acceptant dans nos cœurs comme Seigneur et Sauveur personnel. La bonne nouvelle se compose de deux parties :
    la personne qui reçoit la parole 
    la personne qui la partage. 
Elle comporte en elle-même la notion du relais, de la transmission et de la communication de la parole. 
•    La bonne nouvelle qui ne peut être emprisonnée n’est pas la parole en elle-même, mais le porteur de la parole. On ne peut pas empêcher cette personne de proclamer la parole, d’apporter la vie là où il y’a la mort. La parole ne doit pas être embrigadée avec pour prétexte le manque de moyens car le plus important c’est le salut des âmes.   

Que DIEU nous bénisse, que sa main soit continuellement sur nous et que nous cessions d’emprisonner sa parole.
 AMEN.